Comment se placer en première page sur Google – Guide ultime du référencement naturel SEO en 10 points

Vous êtes un entrepreneur indépendant ? Ou alors vous êtes le gérant d’une TPE / PME ?

Vous avez un site vitrine ou une boutique en ligne et vous souhaitez acquérir davantage de visiteurs, et donc de clients, grâce à votre seul site web ? Ce, sans avoir à payer une fortune ces consultants webmarketing véreux ? (Je suis une exception, je me contente de demi-fortunes à chaque fois).

Il existe bien une solution pour vous, mais gardez en tête les éléments suivants :

i) Cette solution est extrêmement chronophage. Une personne à plein temps, exclusivement consacrée à cela et sur le long terme serait le minimum pour se démarquer.

ii) Si vous ne voulez pas recruter, vous pourrez toujours le faire vous-mêmes. Mais là encore, il faut investir beaucoup de temps : du temps pour l’apprentissage des techniques de référencement, du temps pour la mise en place et du temps pour en évaluer les effets.

Dans tous les cas, si vous n’avez pas peur de vous impliquer dès aujourd’hui et dans un effort continu pour récolter des résultats sur le long terme, sous la forme d’une augmentation de votre trafic organique, alors ce guide est fait pour vous !

En effet, nous vous offrons le guide ultime des techniques de référencement naturel – SEO.

Ce guide vous aidera à comprendre comment construire votre présence en ligne. Pour vous placer (« être référencé »), à terme, en première page des résultats de recherche sur Google.

Mais si jamais vous n’avez aucune idée par où commencer, je peux vous accompagner progressivement dans cette démarche dans différentes étapes successives.

Dans tous les cas, nous allons vous présenter dans ce guide les éléments suivants :

1. Définition : Qu’est-ce que le SEO ?
2. Pourquoi suivre les directives et recommandations de Google pour obtenir un bon référencement SEO ?
3. Comment fonctionne le référencement organique sur les moteurs de recherche et quelle stratégie mettre en place ?
4.Les techniques de référencement intrinsèques à la structure d’un site web : le SEO Technique
5. La stratégie de bonne correspondance entre les requêtes des internautes et ce que propose un site web : le SEO de contenu
6. La stratégie de référencement qui fonctionne par recommandations web de votre site internet : le SEO externe / SEO par backlinks
7. La stratégie globale et spécifique du référencement local
8. Quelques pratiques de référencement organique nocives : le SEO « black hat »
9. Comment mesurer la qualité du référencement SEO global d’un site web et comment l’améliorer ?
10. En conclusion, faut-il faire soi-même son référencement organique ou fait-il faire appel à une agence webmarketing professionnelle pour votre marketing digital ?

Dans l’ordre des choses, nous commencerons par définir ce qu’est le SEO et ce que cela signifie concrètement (SEO = Search Engine Optimization = Optimisation pour les moteurs de recherche). Nous traiterons uniquement du référencement organique sur le moteur de recherche le plus utilisé au monde : Google.

C’est ainsi qu’un un mini-volet culturel et historique sera développé. Il analysera le pourquoi et le comment du quasi-monopole actuel de Google dans l’univers actuel du SEO. Ce qui permettra, rétroactivement, de mieux comprendre le pourquoi et le comment du fonctionnement du référencement organique.

Le référencement SEO se découpe en 3 champs d’action complémentaires, à savoir :

i) Le SEO on-site

ii) Le SEO off-site

iii) Le SEO technique

Ils possèdent chacun tous les 3 leurs « bonnes » et leurs « mauvaises » pratiques (respectivement : « white hat SEO  » et « black hat SEO »).

Enfin, nous terminerons en présentant rapidement une série de ressources et d’outils que vous pourrez utiliser pour améliorer votre référencement auprès des moteurs de recherche. Ces outils seront détaillés plus en avant dans un article à venir.

Notez bien que le SEO est une stratégie digitale parmi d’autres. Il pourrait se suffire à lui-même mais il est conseillé de diversifier son panel d’outils marketing pour améliorer la visibilité de son site web, notamment sur le court et moyen terme. C’est là que le référencement payant, ainsi que la publicité sur les réseaux sociaux intervient. Ils feront chacun l’objet d’un article détaillé.

Bien évidemment, je reste à votre entière disposition pour toute demande d’information, de devis et d’implémentation sur votre propre site internet. N’hésitez pas à me contacter à tout moment via le formulaire de contact, disponible sur cette page.

1. Définition : Qu’est-ce que le SEO ?

a) SEO : définition et présentation

SEO, en Anglais, est l’acronyme pour « Search Engine Optimization ». En Français, cela signifie « Optimisation pour les Moteurs de Recherche », et cela se traduit plus communément par « référencement naturel » ou encore « référencement organique » ou bien « référencement naturel SEO ».

Ce terme désigne l’ensemble des actions et des dispositions qui visent à améliorer le positionnement d’un site et de chacune de ses pages dans les résultats des moteurs de recherche.

Concrètement, lorsque vous tapez une requête sur Google et que vous lancez une recherche, Google va vous afficher un certain nombre de résultats. Ces résultats peuvent se répartir sur plusieurs dizaines de pages, selon la thématique. Et au sein d’une page, les résultats sont listés dans un certain ordre et ils se dévoilent au fur et à mesure du défilement de la page vers le bas.

Prenons le cas de votre site internet. Votre site vitrine marque votre présence sur le net. Pour faire simple, vous n’existiez pas aux yeux de Google sans cela. Oui, c’est dur mais c’est comme ça. Exister sur le net est l’étape fondamentale de tout business qui se respecte, en terme d’image, d’efficacité et de professionnalisme. Mais maintenant que vous existez, il faut que les gens vous trouvent !

Mettons que vous dirigiez une entreprise de plomberie. A l’ère du numérique, comment pensez-vous que les gens vont trouver vos coordonnées ? En faisant la recherche sur Google. Mais ils ne vont pas forcément vous trouver tout de suite. S’ils tapent « entreprise de plomberie près de chez moi », peut-être que votre site n’apparaitra qu’en 10ème page de résultats. La probabilité que vous soyez contactés est donc assez faible, pour ne pas dire quasi-inexistante.

Et c’est là que le SEO intervient.

b) Ce que rapporte un bon SEO et sous quelles conditions

Avec le SEO, et beaucoup de travail de fond, votre site peut passer de la 10ème page à la 5ème de résultats de recherches. Puis à la 3ème. Pour atteindre enfin la sacro-sainte 1ère page. Mais même là, tout n’est pas complètement joué, pour plusieurs raisons :

i) La première, c’est que les internautes ne consultent que très rarement les résultats de recherche au-delà du 3ème. Il reste maintenant à passer du bas de la première page au sommet.

ii) La seconde, c’est que la concurrence est très rude. Arriver en 1ère page de résultats de recherche est une très belle réussite. Mais si vous vous reposez sur vos lauriers, vous pourriez vous faire de nouveau éjecter dans les tréfonds… de la 2ème page ! Parce que vos concurrents auront continué à tirer la couverture vers eux.

iii) La troisième, c’est que Google se livre parfois à des tests et à des déclassements plus ou moins aléatoires, si ce n’est arbitraires. Il arrive que vous montiez de plusieurs rangs d’un coup, sans vraiment savoir pourquoi. Pour ensuite redescendre quelque temps après, toujours sans vraiment savoir pourquoi.

De façon générale, il n’y a rien de magique avec le SEO. Le classement de votre site dans les résultats des moteurs de recherche (Seach Engine Result Page, ou SERP en Anglais) dépend de la mise en application de techniques et de méthodes qui ont fait leurs preuves à travers le monde.

En tant qu’entreprise, le SEO vous permet de toucher plus facilement les internautes. Plus spécifiquement, vous aurez une plus grande probabilité d’apparaître dans les résultats de recherche d’une audience qui est déjà sensible aux produits et services de votre entreprise. C’est une audience qui a besoin de vous (audience « de qualité »).

Un tel public augmente vos chances de conversion. De simple internaute, ces visiteurs peuvent se transformer en clients à terme. Ce qui, au final, se traduit par une augmentation de votre chiffre d’affaires. Et tout cela, uniquement grâce au référencement naturel SEO.

c) Synthèse préliminaire sur le SEO et ce que Votre Marketing Digital.fr peut faire pour vous

En résumé, un bon SEO permet d’améliorer à la fois :

i) Votre visibilité sur le web, dans un premier temps.

ii) Votre classement dans les SERP, dans un second temps.

Ce, sous plusieurs conditions :

i) Que vous complaisiez aux exigences et recommandations des moteurs de recherche. Et plus spécifiquement, celles de Google.

ii) Que vous fournissiez un travail et des efforts constants pour vous démarquer clairement de la concurrence.

Peu coûteux à mettre en place soi-même, le SEO nécessite par contre des efforts en continu pour des résultats tournés sur le long terme. Regardez donc les tarifs des cabinets de consultants en SEO et vous comprendrez. Le SEO est donc un acteur majeur de votre stratégie marketing digitale pérenne.

Chez Votre Marketing Digital.fr, nous vous proposons une offre « prêt-à -porter » pour implanter le SEO de base qui vous permettra déjà de faire la différence avec vos concurrents (SEO technique, SEO externe et mots-clés). Pour ce qui est du « sur-mesure », nous vous invitons à nous contacter pour discuter de votre stratégie et de vos besoins sur le long terme.

Maintenant que nous avons vu ce qu’est le référencement SEO, nous allons présenter pourquoi les prescriptions de Google font office de guide en la matière. Et nous détaillerons ensuite les principaux éléments qui influencent votre visibilité et votre classement sur les résultats des moteurs de recherche.

2. Pourquoi suivre les directives et recommandations de Google pour obtenir un bon référencement SEO ?

a) Un peu d’histoire sur les moteurs de recherche

Sans rentrer dans le détail, différents moteurs de recherches existaient avant le lancement officiel de Google en 1998. Tous ont la particularité d’avoir été fondé par des étudiants de prestigieuses universités américaines, soit durant leur temps libre, soit comme projet d’étude. Voici quelques uns parmi les plus célèbres :

i) Webcrawler, né en 1994 et racheté par AOL un an plus tard. Le premier moteur de recherche qui intégrait le texte plein. Aujourd’hui, c’est un métamoteur qui compile les meilleurs résultats des plus grands moteurs de recherche.

ii) Yahoo né en 1994. Yahoo était à la base un annuaire du web construit à la main par ses deux fondateurs, Jerry Yang et David Filo. A peine 2 ans plus tard, Yahoo rentre en bourse, en 1996. Sa notoriété s’accroît au fil du temps, devenant même le site le plus visité en 2004. Depuis 2014, le groupe connait une succession de difficultés, mais Yahoo reste le 3ème moteur de recherche le plus utilisé au monde.

iii) Alta Vista, créé en 1994. C’est le premier moteur de recherche au monde qui proposait la recherche multilingue, la recherche d’images, de fichiers audios et vidéos. Le premier aussi à indexer rapidement nombre de pages web existantes, à l’époque. En 1998, il chiffrait à 13 millions de requêtes par jour quand Google en était à 10 000 par jour la même année, dans sa version bêta.

iv) Bing, créé en 2009. Son but était de faire concurrence au monopole de Google qui détenait 65% des parts de marché à l’époque. Bing est le quatrième moteur de recherche lancé par Microsoft, après MSN Search, Windows Live Search et Live Search. Il occupe actuellement la seconde place des moteurs de recherche, après avoir alterné avec Yahoo pour la 3ème place.

v) Google est officiellement fondé en 1998 dans un garage par Larry Page et Sergey Brin. Son but premier est de fournir les services d’un moteur de recherche efficace, tant en termes de rapidité que de pertinence de résultats. Google est aujourd’hui la plus grande entreprise au monde devant Apple (2022), ce qui est particulièrement inspirant. Pour mémoire, Google n’a pu être lancé que suite à une cagnotte participative quasi-familiale fixée à 1 million de dollars que les fondateurs ont récolté avec difficulté auprès de leur entourage. Et que le premier « serveur » Google était un simple disque dur d’occasion d’une capacité d’1 TOctet.

b) Le premier algorithme de recherche Google : Pagerank

L’algorithme d’un moteur de recherche est le programme qui va conditionner son fonctionnement. C’est ce qui fait que les résultats d’une recherche donnée sont affichés d’une certaine façon, dans un certain ordre, en fonction de la requête initiale rentrée par l’utilisateur.

L’algorithme initial de Google, appelé Pagerank, s’inspire du « Science Citation Index », ou SCI. Cet indice évalue la qualité d’un article scientifique en fonction du nombre de fois qu’il est cité dans d’autres articles en tant que référence bibliographique. Notons bien qu’un tel indice fonctionne parfaitement dans un environnement équitable et de bonne foi.

Ainsi, Pagerank s’inspire du même principe pour le classement des pages web, où les références bibliographiques et autres citations se transforment en « liens entrants ».

Bien entendu, un certain nombre d’ajouts et de mises à jour ont transformé l’algorithme initial, tant pour des raisons de sécurité que de fiabilité et de confort. Comme vous avez pu vous en douter, en ne considérant que les seuls liens entrants, il est possible de pousser arbitrairement vers le haut des résultats de recherche un site au contenu quelconque dont on aurait spammé le nom un peu partout sur la toile.

Mais tout cela n’explique pas comment Google a su se démarquer puis s’imposer aussi magistralement au cours du temps. Qui plus est face à Alta Vista qui était en son temps le meilleur moteur de recherche au monde. Le plus innovant aussi.

Sources : Google, AltaVista, Yahoo!, Bing sur Wikipedia

c) Comment Google est-il devenu le moteur de recherche n°1 mondial ?

Nous avons vu que les fondateurs de Google ont quelque peu peiné à rassemblé le million de dollars qui leur a permis de lancer leur entreprise. Et ce, à une époque où d’autres moteurs de recherche étaient déjà bien lancés. Une époque où Altavista se présentait comme le leader du marché, grâce à sa rapidité et à sa précision. Alors comment est-ce que Google a réussi à s’imposer sur le marché ?

Dans ce genre de situations, il y a 2 choses à faire :

i) Consulter l’avis des utilisateurs des moteurs de recherche de l’époque. De tels avis sont visibles sur le site Quora.com, comme cela est sourcé ci-dessous. Bien noter que de tels utilisateurs utilisaient de façon routinière l’ensemble des moteurs de recherche déjà existants avant Google, à savoir Yahoo!, Altavista, Lycos, Webcrawler…

ii) Vérifier le background historique global des entreprises concernées, à une même époque donnée, pour comprendre la nature des opportunités qui se sont ouvertes pour les unes… et fermées pour les autres !

Voici donc ce qui a convaincu les utilisateurs de l’époque à se diriger, définitivement, vers Google :

i) Une interface sobre et épurée, qui se traduit par l’absence de bannière publicitaire à tous les coins de la page d’accueil (encore à ce jour).

ii) Une interface « brandée », au design caractéristique et facilement reconnaissable.

iii) Une interface ergonomique, facile à comprendre et facile à prendre en main. Il n’est plus besoin d’inclure d’opérateurs booléens pour les recherches avancées, contrairement à Altavista.

iv) Des centaines de milliers de résultats affichés en un temps record à l’époque : moins d’une seconde, voire moins d’une demi-seconde !

v) Des résultats de recherche pertinents, qui résultent de la combinaison de plusieurs facteurs :

– Une indexation automatique des pages web existantes en fonction de leur contenu. Ce qui représentait une révolution à l’époque où tout se faisait à la main et sur la bonne foi (ou pas!) des propriétaires des sites .

– La possibilité de mener des recherches sur des mots composés ou des expressions pris dans leur ensemble (introduction aux mots-clés dit « longue-traine »). Par exemple, en tapant la recherche « Pink lady », qui est une variété de pommes, les résultats différaient de manière notable entre Google et Altavista. Sur Google, c’est le mot complet « Pink lady » qui était pris en compte. Sur Altavista, les résultats donnaient d’abord les pages pour le terme « Pink », suivies par les pages avec le seul terme « lady ».

– L’algorithme Pagerank, décrit précédemment, qui inclut un facteur de pertinence liée à l’autorité.

– Une classification et une hiérarchisation des résultats par degré de pertinence vis-à-vis de la requête initiale. Les résultats les plus pertinents sont ainsi affichés / attendus en première page des résultats Google. Sur Altavista, une telle distinction n’existe pas : certains résultats parmi les plus pertinents pouvaient apparaître en page 3 ou 4… ou même au-delà.

– La présence d’un swagger en bas de page, qui permettait de lancer la même recherche sur les plateformes de la concurrence ! De quoi confirmer aux utilisateurs, par le culot et par l’action, que Google était bien le meilleur dans son domaine.

vi) Des résultats de recherche consistants, grâce à l’amélioration constante du service pour satisfaire au mieux les internautes. De cette manière, les différentes mises à jour successives ont permis d’empêcher certains sites d’apparaître en première page de résultats de recherche. Cela inclut les sites inactifs, les sites inappropriés, les sites sans rapport avec la requête initiale…

Google a aussi bénéficié des erreurs stratégiques d’Altavista de l’époque… quand ils existaient encore, c’est dire ! Entre autres, Altavista n’a pas cherché à consolider sa place de leader mondial et il ne s’est pas inquiété du poids croissant de Google en tant que référence mondiale à peine 2 ans après sa fondation, en 1998. Ce qui a évidemment laissé le champ libre à Google et à leurs dents longues.

Pire, Altavista a cherché à se diversifier, pour ne pas dire se disperser, comme Yahoo l’avait fait. Mais attention, cette erreur stratégique n’est pas forcément stupide. Pour rappel, Yahoo était en 2004 le site le plus consulté au monde et proposait déjà sa propre messagerie depuis 1997 et son portail actualité en 1996.

Google s’est aussi diversifié par la suite, mais une fois sa réputation faite en tant que moteur de recherche. Cette diversification des services traduit une volonté permanente de s’améliorer et de se mettre au service des utilisateurs. Entre Google Maps (2005), Youtube (rachat en 2006), Google Chrome (2008) ou Google Drive (2012)…

L’expertise et l’efficacité de Google ne sont plus à démontrer.

En conclusion, nous pouvons clairement voir que les formules les plus simples sont celles qui ont le plus de succès et ce, pour longtemps. Dans le cas présent, Google s’est clairement démarqué pour avoir mis l’internaute au centre de ses préoccupations. Le client est roi, et les rois ont choisi leur empereur.

Dans le monde du marketing digital, la stratégie Google se résume en trois mots : Expérience Utilisateur Optimisée (UX) et ce, tant en front-end qu’en back-end … Sobre, simple, rapide, efficace et pertinent.

Sources : Pourquoi les gens utilisent Google et Pourquoi Altavista a perdu du terrain face à Google, sur Quora.

d) Quelques chiffres qui démontrent l’importance de se conformer aux prérogatives de Google pour améliorer son SEO – conclusion sur la finalité du SEO

Une expérience utilisateur optimisée, combinée à un contexte concurrentiel favorable. Voilà les ingrédients d’une stratégie qui aura transformé une modeste mais ambitieuse entreprise. Pour qu’elle devienne en 20 ans la plus grande entreprise au monde, avec un quasi-monopole mondial sur les moteurs de recherche. Voici ce que cela donne en quelques chiffres importants et faciles à retenir. En 2021, Google c’est :

– 90% des recherches faites en France

– 80 000 requêtes par seconde, soient 6.9 milliards par jour (1 requête par jour et par terrien, quasiment !)

– 130 mille milliards de pages indexées

– 20 milliards de sites crawlés par jour.

Et en ce qui vous concerne directement en tant qu’entreprise :

– 61% des prospects font une recherche en ligne avant un achat

– 75% des internautes ne consultent jamais que la première page des moteurs de recherche

– Les 3 premiers résultats de recherche concentrent 75% des clics.

Ainsi, vous comprendrez qu’améliorer sa visibilité sur les moteurs de recherche, cela revient à améliorer sa visibilité sur Google. Ce qui est le but du SEO.

Voici quelques statistiques supplémentaires pour ceux qui ne seraient toujours pas convaincus ou ceux qui souhaitent creuser un peu plus :

– En juin 2019, 94 % des recherches sur internet se font sur une propriété de Google.

– 77% des personnes font des recherches sur une marque avant de s’engager avec elle : visite d’une boutique en dur, prise de contact, achat de services, prestations, produits. Et les internautes privilégient ce genre de recherches aux autres canaux d’information en libre service (journaux, prospectus…)

– Pour ce qui est du BtoB, ce seraient 67 % des acheteurs qui commenceraient le processus d’achat par une recherche poussée sur le web, selon l’enquête 2017 de DemandGen sur les comportements d’achat.

Et comment ces internautes utilisent-ils les moteurs de recherche au cours de ce processus d’achat ? Ils utilisent Google pour tout simplement trouver des informations pour résoudre un besoin, une  problématique… tout simplement pour répondre à une question qui leur vient en tête.

Les solutions à ces problèmes sont souvent les services et produits que proposent des entreprises et autres professionnels.

Mais les internautes ne se précipitent pas nécessairement sur le tout premier résultat de recherche uniquement. Ils sont une majorité à consulter entre 3 et 5 sites différents, et donc 3 à 5 entreprises différentes, avant de se faire un avis.

Cela peut aller aussi loin que de consulter les médias sociaux ou les avis laissés par d’autres internautes au sujet des entreprises qui les intéressent.

Autant dire qu’il est effectivement essentiel de savoir se démarquer de ce que fait et propose la concurrence !

Dans tous les cas, vous aurez compris que votre seule chance d’être remarqués par de nouveaux cilents sur le web est d’apparaître au plus haut des résultats de recherche sur Google.

Si vous souhaitez consulter plus de statistiques à jour importants à prendre en compte pour votre stratégie SEO, vous pouvez consulter notre article dédié.

Dans le détail, une amélioration du SEO d’un site internet passe par la validation d’un certain nombre d’éléments de nature organisationnelle, structurelle et textuelle. Toutes ces notions peuvent sembler un peu techniques, voire difficiles à comprendre ou à imager en première approche.

3. Comment fonctionne le référencement organique sur les moteurs de recherche et quelle stratégie mettre en place ?

Il existe une multitude de façons d’améliorer le référencement des pages de votre site.

Là où les utilisateurs apprécient le contenu de votre site, mais aussi son ergonomie, son design et ses performances, les moteurs de recherches auront leurs propres critères d’évaluation.

Ces critères complémentaires de qualité sot beaucoup plus techniques et moins « visibles ».

Mais concrètement, le principe est extrêmement simple.

Google est une entreprise comme une autre. Et comme toutes les entreprises dignes de ce nom, ainsi que leurs partenaires, la considération et le respect pour sa clientèle et son audience sont au centre des préoccupations. Et comme nous l’avons précédemment vu, c’est ce qui a contribué à l’ascension historique fulgurante de Google.

Certes, améliorer son SEO, c’est améliorer la probabilité d’apparaître en tête des résultats Google. Mais la vraie finalité, il faut la voir du point de vue des internautes et donc, de vos futurs clients.

Ce que les internautes veulent, ce sont des réponses pertinentes et satisfaisantes aux questions qu’ils se posent. Et pour lesquelles ils interrogent Google.

Et pour que les internautes soient satisfaits du service, Google va les orienter vers les sites les plus appropriés, les plus pertinents, les plus fiables et les plus crédibles, qui répondent de la manière la plus satisfaisante et la plus complète à leurs interrogations.

Toutes ces qualités réunies, ainsi que la satisfaction des internautes, sont quantifiables à travers l’ensemble des paramètres et des outils qui interviennent dans l’optimisation SEO de votre site. Un bon SEO, c’est montrer patte blanche à Google pour que ce dernier accepte de vous inclure dans les résultats de recherche les plus pertinents qui seront montrés en priorité aux internautes. Ni plus, ni moins.

Et cela, seuls des gens sincères et sérieux, donc des professionnels, sont capables d’intervenir.

Dans le détails, les moteurs de recherche évaluent la pertinence d’une page web en fonction de divers facteurs comme le sujet ou les mots-clés.

Une fois le filtre de la pertinence passé, d’autres paramètres influencent le classement des résultats d’une requête Google : l’autorité et la popularité.

En effet, Google part du principe que plus une page ou une ressource est populaire, plus son contenu a de la valeur pour les lecteurs. Et donc plus ce contenu est pertinent par rapport à ce que les internautes recherchent.

Ce qui confirme pourquoi le référencement naturel SEO n’est jamais définitif.

Comment les moteurs de recherche s’y prennent pour analyser toutes ces informations aussi rapidement et aussi souvent (presque 7 milliards de recherches par jour!) ?

Ils utilisent de complexes algorithmes de recherche. Ces algorithmes n’ont jamais été révélés publiquement. Mais ici et là, tant les employés Google directement que les internautes ont mis en lumière certains facteurs unanimement acceptés dans le classement d’une page web. Nous les appelons les facteurs de classement, et ils sont au centre d’une stratégie de référencement.

Comme vous le verrez bientôt, l’ajout de contenu, l’optimisation des noms de fichiers d’images ou l’amélioration des liens internes peuvent avoir une incidence sur votre classement et votre visibilité.

Avec le présent guide ultime, vous pourriez commencer à comprendre et tester le SEO. Ce qui nécessite que vous preniez le temps de découvrir et de vous former. Ce qui est autant de temps que vous ne pourrez pas consacrer à autre chose.

C’est pour cela que chez Votre Marketing Digital.fr, nous nous tenons à votre disposition pour vous accompagner dans la mise en place d’une optimisation SEO fondamentale de votre site. Si vous nous avez déjà contacté pour la partie webdesign, alors vous bénéficierez d’une remise commerciale sur notre offre SEO primordial.

Enfin, si vous souhaitez des résultats immédiats, nous vous recommandons de parcourir notre guide ultime sur l’advertising, à paraître. Ce guide traitera à la fois du référencement payant, ou SEA, et de la publicité sur les réseaux sociaux (Facebook notamment).

A présent, voyons les 3 principaux leviers d’actions qui vont améliorer le référencement organique de votre site web. Ce, toujours dans le but d’attirer des visiteurs sur votre site web.

Rappelons que ces leviers rentrent dans le cadre d’une stratégie marketing de référencement.

En résumé, ces leviers se rapportent à la structure même de la page, à l’utilisation de mots-clés basés sur l’intention de recherche, et à des stratégies hors page. Ces dernières permettent d’obtenir des liens entrants vers votre site, depuis d’autres sites Web. Ce qui s’apparente à une forme de recommandation de votre site. 

Classements

Ils se rapportent à la succession des résultats affichés pour une recherche donnée . Les classements commencent à la position numéro un jusqu’au nombre final de résultats du moteur de recherche pour la requête, et une page Web ne peut être classée que dans une seule position à la fois. Au fil du temps, le classement d’une page Web peut changer en raison de la fraîcheur du contenu, de la concurrence dans la SERP ou des modifications apportées aux algorithmes par le moteur de recherche lui-même.

Visibilité

Ce terme décrit l’importance d’un domaine particulier dans les résultats des moteurs de recherche. Lorsque la visibilité est élevée, votre domaine est bien visible dans les SERP. Une faible visibilité se produit lorsqu’un domaine n’est pas visible pour de nombreuses requêtes de recherche pertinentes.

Les deux sont responsables de la réalisation des principaux objectifs de référencement, à savoir le trafic et l’autorité du domaine.

Il existe une raison supplémentaire pour laquelle vous devriez utiliser le référencement naturel SEO.

Cette discipline vous aide virtuellement à positionner votre marque tout au long du parcours d’achat.

4. Les techniques de référencement intrinsèques à la structure d’un site web : le SEO Technique

Google ne voit pas votre site web de la même manière que les internautes.

Là où les internautes peuvent reconnaître des successions de textes et d’images sur une page web, Google, lui, ne voit que du texte.

C’est pour cette raison que des pages web, aussi bien construites soient-elles, peuvent ne pas être vues ni reconnues par Google si certains éléments ne sont pas inclus en arrière-plan.

Et oui, même un site extrêmement bien fait en termes de présentation et de design pourrait malgré tout, tel quel, ne pas être indexé dans Google !

Avant de proposer votre site web aux internautes, il est nécessaire que Google l’ait classé dans sa base de données.

Et c’est là qu’entre en jeu le SEO technique.

Concrètement, le classement d’un site se découpe en 3 étapes.

i) Tout d’abord, le moteur de recherche doit trouver vos pages sur le Web.

ii) Ensuite, il doit les scanner pour en connaître le sujet et le contenu. Ce qui passe principalement par l’identification des mots-clés qui le constituent.

iii) Et enfin, il doit les ajouter à son index – une base de données de tout le contenu qu’il a trouvé sur le web. De cette façon, son algorithme peut envisager d’afficher votre site web pour les requêtes pertinentes.

La condition pour que ces différentes étapes se déroulent de manière fluide et complète ? Avoir mis en place une bonne configuration technique du site, aussi appelée optimisation sur site.

Et c’est là qu’intervient principalement le SEO technique. Il permet à Google de scanner et d’indexer chacune des pages de votre site sans aucun problème.

Voici dans le détail quelques éléments primordiaux à implémenter pour un bon SEO technique.

En premier, et conjointement au SEO de contenu, il est nécessaire qu’une page soit représentative d’un unique mot-clé principal. Lequel devrait lui-même être au plus proche des chaînes de caractère que les internautes tapent lors d’une recherche Google.

Ensuite, veuillez considérer les points suivants :

i) Gardez l’URL d’une page aussi courte que possible, dans laquelle on y retrouve le mot clé principal de la page correspondante.

ii) En relation avec l’UX, veillez à avoir un site web qui se charge rapidement. Soient en moins de 3 secondes par page. Plus de 40% des internautes passeront à autre chose au-delà, ce qui est un mauvais signal envoyé à Google.

De fait, la vitesse de chargement d’une page est un important indicateur de qualité. Plus une parge charge rapidement, plus les internautes resteront longtemps sur votre site et plus Google considèrera que votre site fait autorité et qu’il est pertinent. 

Ce qui contribuera à le faire remonter dans les résultats de recherche SERP.

De nombreux éléments affectent la vitesse de chargement d’un site. Cela inclut la taille et le format des images utilisées… et cela va aussi loin que le formatage du code même utilisé pour la construction de votre site.

Et à plus grande échelle, la mise en cache du site sur hébergeur et navigateur, un réseau CDN… sont autant d’éléments qui améliorent en fin de course la vitesse de chargement d’un site web. Tous ces éléments seront présentés en détail dans un article consacré.

iii) Les fichiers Sitemap.xml et Robots.txt
Ces deux éléments se présentent sous la forme de simples fichiers textes… mais ô combien essentiels pour un bon référencement de votre site web.

Le fichier Sitemap.xml correspond à un plan du site qui en liste toutes les URL. Il agit comme une sorte de balise à partir de laquelle les moteurs de recherche se basent pour identifier les pages à explorer… qui seront ensuite indexées.

Un fichier robots.txt, quant à lui, indique aux moteurs de recherche le contenu que vous ne souhaitez pas voir indexé par Google. Cela peut se révéler nécessaire pour les pages qui contiennent des informations que l’on ne souhaite pas partager publiquement : formations, compte client…

Ou encore les pages qui n’apportent pas de valeur au référencement (erreur 404 par exemple).

La combinaison sitemap.xml + robots.txt permet d’accélérer l’exploration et l’indexation de votre contenu. Ce qui contribue rétroactivement à améliorer le référencement de votre site web.

Enfin, après une première évaluation d’ensemble, les robots de Google vont examiner individuellement de nombreux éléments au sein d’une page web.

Ces éléments incluent la taille et le format des images, comme évoqué plus haut pour leur influence sur la vitesse de chargement d’une page.

Mais ils incluent aussi tout un panel d’éléments complémentaires comme :

– Les balises de titre : structuration hiérarchisée d’une page web
– Les mots clés : champ sémantique
– Les balises d’image : titre, texte alternatif, description, légende…
– Les liens internes, qui participent à la cohérence globale d’un site… et donc à son niveau de notoriété et d’autorité. 2 à 4 liens internes par page sont recommandés.
– Les liens entrants, aussi appelés backlinks. Du point de vue technique, leur seule présence « rassure » les algorithmes de Google.
– L’expérience utilisateur, qui traduit la bonne harmonie entre design, ergonomie et contenu
– Et ainsi de suite…

Concernant les images et les liens, de quelque nature, il est nécessaire de leur associer un texte conforme aux attentes des moteurs de recherche. Ce, pour que ces derniers puissent référencer clairement ces deux éléments.

Concernant les liens, il est important de surveiller la présence de liens morts ou de redirections cassées. 

En effet, un lien mort envoie un visiteur vers une page inexistante. Une redirection cassée renvoie à une ressource qui n’existe peut-être plus. Ces deux éléments nuisent à l’expérience des utilisateurs et envoient des signaux négatifs aux moteurs de recherche quant à votre site web.

5. La stratégie de bonne correspondance entre les requêtes des internautes et ce que propose un site web : le SEO de contenu

 La base d’une stratégie de contenu efficace, ce sont les mots-clés.

Chaque page d’une site web doit se caractériser par un mot-clé principal unique. Cela reste valable pour n’importe quel type de page web : page vitrine, article de blog, fiche produit…

Dans tous les cas, ce n’est pas n’importe quel mot-clé qui va apporter des résultats.

L’idéal est d’avoir un mot-clé qui correspondent aux requêtes de recherches que les internautes vont taper sur les moteurs de recherche. Ce mot-clé peut être un mot unique… ou une expression de 4 mots ou plus, comme cela est le cas de 50% des recherches Google.

Il est conseillé de faire apparaître ce mot-clé principal dans l’URL de la page correspondante. Mais pas seulement. 

Il devrait aussi être présent dans la balise H1 de la même page, mais aussi dans les 100 premiers mots du contenu de la page.

Tout cela constituent autant de signaux positifs à Google en termes de cohérence et de pertinence quant au contenu de la page. Ce qui va convaincre plus facilement les internautes de visiter votre site.

Et c’est autour de ce mot-clé particulier que gravite le contenu même de la page rattachée. Ce contenu doit avant tout contenir les informations que l’internaute recherche. Il devrait être parsemé de mots-clés « secondaires », qui sont directement rattachés au même champ sémantique que le mot-clé principal. Et qui donnent sa cohérence d’ensemble à une page donnée.

De plus, la longueur du contenu (et sa qualité) impacte aussi, de manière positive, le référencement d’une page. Plus vous mettrez d’informations claires, pertinentes et bien organisées, plus les internautes resteront longtemps sur votre page… et plus des signaux positifs seront envoyés aux moteurs de recherche( paramètre du temps de présence).

Enfin, conjointement avec le SEO technique, le mot-clé principal d’une page devrait appraître dans les éléments suivants :

– Balises méta-titre et méta-description. Le premier est le titre de la page en « langage Google ». Le second est une description synthétique du contenu de la page. Ce sont des éléments qui apparaissent directement dans les résultats de moteurs de recherche

– Noms des fichiers d’image et balises ALT. Comme mentionné précédemment, les moteurs de recherche ne « reconnaissent » que les formats textes. Les liens mais aussi les images doivent donc avoir un texte qui les décrivent. Et ce texte devrait idéalement contenir le mot-clé principal.

Pour les seules images, cela s’applique aussi bien au nom du fichier (enregistré sur votre disque dur) qu’à la balise ALT. Cette dernière permet aussi d’afficher un texte si jamais l’image correspondante ne se charge pas.

Et si tout cela est respecté, cela va impacter positivement à la fois la notoriété et la pertinence de la page web.

Cela va aussi empêcher votre page d’apparaître pour des recherches non pertinentes. (exemple avec le mot-principal « pomme » : il pourrait tout aussi bien désigner un cidre, la marque Apple ou la ville de New York, Big Apple).

C’est ce qui s’appelle l’optimisation sur page.

Cette optimisation sur page ou référencement sur la page permet aux moteurs de recherche de :

– Comprendre le contenu d’une page par l’intermédiaire de son sujet et de ses mots clés

– Faire le rapprochement aussi pertinent que possible entre la page et la teneur des requêtes de recherche Google.

Ce qui, par le jeu des liens internes, va impacter positivement l’ensemble du site web. Bien noter que l’inverse reste possible et que cet impact peut être négatif si les bonnes pratiques SEO ne sont pas appliquées.

Tout cela sous-tend évidemment que le nombre de pages d’un site web, et donc la diversité et la quantité de contenu, ont aussi leur importance dans la visibilité d’un site web et donc, dans son classement SERP.

En parallèle du contenu, la présence de médias qui illustrent, enjolivent voire facilitent la lecture sont autant d’éléments qui améliorent l’expérience utilisateur. Ce qui impacte positivement, vous l’aurez compris, le classement de la page concernée.

Ces médias peuvent être des images, des vidéos… ou même des podcasts qui permettent d’écouter le contenu de la page pendant que l’utilisateur fait autre chose.

Un dernier point très important à réaliser… Ne créez pas de pages avec du contenu dupliqué!

C’est à dire du contenu qui serait identique ou très similaire à du contenu déjà indexé par Google. Et qui se trouverait sur d’autres sites web mais aussi, de façon plus surprenante, sur votre propre site !

Le contenu dupliqué déroute les moteurs de recherche, au sens où ils ne savent plus forcément quel contenu afficher en résultat de SERP.

Conséquence ?

Le site web dont le contenu a été indexé tardivement et considéré comme dupliqué… se fait pénaliser ! Ce qui peut signifier, dans le pire des cas, par ne plus être affiché dans les résultats de recherche.

6. La stratégie de référencement qui fonctionne par recommandations web de votre site internet : le SEO externe / SEO par backlinks

La notoriété et l’autorité d’un site web sont les deux principaux critères d’évaluation d’un site web par les moteurs de recherche. Et comme nous l’avons vu, ces critères comprennent tout un panel de paramètres de contrôle intrinsèques à un site, qui vont impacter le référencement de ce dernier dans les résultats de recehrche.

Mais des éléments extérieurs à un site peuvent aussi impacter positivement son classement dans les SERP : ce sont les backlinks.

Ils peuvent effectivement impacter la notoriété et l’autorité d’une page web (et donc de tout le site qui la contient). Et selon l’origine du backlink, c’est même la crédibilité globale d’un site web qui peut être impactée positivement.

Mais d’ailleurs, qu’est-ce qu’un backlink ?

Il s’agit d’un lien hypertexte situé sur un autre site que le vôtre, et qui va pointer sur l’une de vos pages. En quelque sorte, un backlink s’apparente à une recommandation de votre site de la part d’un autre site web.

De quoi comprendre rapidement qu’il est nécessaire que cette recommandation soit à la fois pertinente et de qualité.

Un backlink peut se trouver sous différentes formats, et dans différents contextes.

Il peut se trouver sous la forme d’une URL directement affichée sous la forme d’une recommandation de contenu. Ce qui peut être le cas dans les réseaux sociaux, les forums ou les annuaires professionnels.

Il peut aussi être contenu dans un mot, une expression d’un article sponsorisé qui fait l’éloge de votre site.

Mais qu’est-ce qui caractérise un backlink de qualité ?

i) L’autorité du site de liaison. Tout lien qui provient d’un domaine bien classé aux yeux des moteurs de recherche sera naturellement de haute qualité. L’inverse est tout aussi vrai.

Si le site qui pointe vers votre doaine est de mauvaise qualité, il y a de fortes chaces que cela impacte négativement votre propre autorité.

ii) Pertinence du sujet. Idéalement, les liens qui pointent vers votre site sont contenus dans un article, une page qui traite des mêmes sujets que la page cible. De plus, le site de départ devrait être dans la même langue que votre propre site.

Cela reste possible de créer des liens qui ne complaisent pas à ces deux conditions. Soyez juste conscients qu’ils auront comparativement moins d’autorité.

iii) La confiance dans un domaine. Cela fonctionne comme dans la vraie vie. Vous n’aurez aucune difficulté à être mis en relation avec un inconnu en passant par une personne de confiance. Ainsi, les moteurs de recherche prennent en considération le degré de confiance d’un site web d’où proviennent des backlinks. Et les liens qui proviennent de sites bien considérés auront toujours un meilleur impact sur le classement.

Globalement, les backlinks positionnent votre site, tant vis-à-vis des moteurs de recherche que des internautes, comme une référence et une ressource précieuse.

Ainsi, Google utilise la quantité et la qualité des liens de ce type comme un signal de l’autorité d’un site Web. Mettons que les webmasters référenceront plus souvent un site populaire et de haute qualité qu’un site médiocre.

Ce qui est d’autant plus vrai que ce processus d’acquisition de nouveaux liens externes, « link building », est une activité longue, fastidueuse… et parfois coûteuse !

Pour générer des liens de qualité, vous devez mettre au point une stratégie de création de liens efficace… ce qui nécessite à la fois de la créativité, de la réflexion et de la patience.

Il est même parfois nécessaire de répertorier les backlinks de vos propres concurrents. Cela peut prendre un peu de temps. Mais ce sera toujours plus rapide que de chercher des sites à backlinks en partant de rien.

Voici quelques stratégies effectives pour un link building qui fera ses preuves :

i) Liens éditoriaux, organiques. Ce sont les liens que l’on retrouve pour citer les sources d’un contenu.

ii) Sensibilisation. Ici, vous contactez d’autres webmasters pour leur parler de votre propre site. Et plus spécifiquement, de la page pour laquelle vous souhaiteriez obtenir un backlink.

Cela nécessite d’avoir de votre côté une page au contenu suffisamment marquant ou exceptionnel pour être recommandé ailleurs.

Dans tous les cas, à vous de savoir négocier et de vous montrer convaincant !

iii) Publication d’articles invités. Les articles invités sont des articles de blog que vous publiez sur des sites Web tiers. Ces entreprises autorisent souvent l’insertion d’un ou deux liens vers votre site dans le contenu et la biographie de l’auteur.

iv) Liens de profil. De nombreux sites Web autorisent la création d’un profil utilisateur (site de vente en ligne, forum…). Ce qui ouvre l’opportunité de créer un backlink, qui sera inclus dans votre profil, voire votre signature.

Notez bien que l’autorité de ces liens est variable, mais certains d’entre eux se révèlent extrêmement pertinents. Ce sont les backlinks les plus faciles à créer, donc ils valent tout aussi la peine que l’on s’y consacre.

7. La stratégie globale et spécifique du référencement local

Normalement, vous avez compris les principes généraux du référencement naturel SEO sur les moteurs de recherche et son impact sur les SERP.

Il reste un dernier point à aborder, et non des moindres. Ce sont les éléments qui permettent de référencer spécifiquement une entreprise à échelle locale.

Ce qui est d’autant plus essentiel pour les entreprises qui se lancent tout juste.

Pourquoi ? Pour plusieurs raisons  différentes et complémentaires.

Dans un premier temps, cela vous évitera d’être mis en concurrence avec la France entière dans les résultats de recherche, tout simplement !

Dans un second temps, cela vous rendra potentiellement plus visible et plus accessible pour les internautes qui vivent à proximité.

Quels sont les éléments qui permettent d’appuyer une stratégie de référencement local ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre l’utilité d’une telle démarche. 

65 % des recherches Google sont faites sur le référencement local. Et plus de 70% des recherches locales aboutissent à des visites en magasin ou entreprise dans les 24 heures suivant la recherche.

Autant dire qu’il ne vaut mieux pas négliger le référencement local ! D’autant que ce référencement se fait de manière complètement naturelle dès l’instant que vous donnez toutes les informations nécessaires pour trouver et contacter votre entreprise : nom, adresse, numéro de téléphone… ou NAP, en anglais (Name, Address, Phone)

Ces informations figurent obligatoirement sur votre site web.

Mais pour renforcer davantage votre référencement local, il est indispensable de créer votre fiche Google My Business.

Non cela vous permettra d’obtenir un backlink supplémentaire si vous avez en plus un site web.

Mais en plus, cela vous permettra d’être référencés sur Google Maps. Sachant que  86 % des internautes consultent l’adresse d’une entreprise sur Google Maps, il vaut mieux s’en occuper sans rechigner !

D’autant que dans une recherche Google, les résultats de recherche Google Maps apparaissent avant les premiers résultats organiques habituels (mais après les résultats sponsorisés).

Enfin, en lien avec l’UX et l’ergonomie, la majorité des recherches locales se font sur smartphone. Il est donc quasi-indispensable d’avoir des informations / un site web qui soient présentés de manière responsive pour les appareils mobiles.

Notez bien qu’à une époque, pour mener une recherche locale, il était nécessaire de taper dans Google des expressions telles que « près de chez moi » ou bien à « à proximité ».

Aujourd’hui, ce n’est plus indispensable du moment que vous avez configuré Google pour n’afficher que des résultats de recherches locaux. Ce qui nécessite d’accepter que Google connaisse votre position à tout instant. A vous de choisir.

Vous pouvez faire le test avec la recherche « plombier » et « plombier ‘nom de votre ville' ». Normalement, les deux résultats de recherche seront très similaires, si ce n’est exactement semblables.

Par contre, il est possible de se démarquer en tapant le nom du département, de la région… à la place du nom de la ville principale d’intervention.

Les moteurs de recherche suivent des principes similaires pour les classements locaux et globaux.

En plus des informations de type NAP, fondamentales et de la position de l’internaute en train de rechercher, d’autres éléments vont influencer le classement des résultats de recherche locale.

Tout comme le référencement global, ce sont des facteurs d’autorité qui vont intervenir.

A noter que dans la fiche Google My Business, il est onseillé d’inclure une description de votre entreprises, de vos produits et de vos services. Ce sont autant d’éléments qui vous permettront de vous présenter de façon claire et pertinente aux internautes, et qui vous permettront d’être bien référencés par les moteurs de recherche (mots-clés et champs sémantiques).

Et spécifiquement au référencement local, ce sont les heures d’ouverture (disponibilité immédiate ou non), l’URL du site web (s’il y a) mais surtout, le nombre d’avis que des clients précédents auront laissé sur l’entreprise en question. 

Près de 90% des Français consultent les avis clients d’une entreprise avant de se décider à acheter. Ainsi, une entreprise qui aura plus d’avis positifs se situera naturellement plus haute dans les résultats de recherche locale.

Les avis consultables directement depuis Google Maps sont essentiels.

Mais les avis et recommandations présents sur d’autres sites sont tout aussi puissants pour bien référencer votre entreprise (bonne expérience utilisateur et backlinks SEO).

8. Quelques pratiques de référencement organique nocives : le SEO « black hat »

Au total, il est estimé que ce sont plus de 200 paramètres qui vont influencer le référencement d’une page, puis d’un site web, dans les résultats de recherche Google.

Bien que ces paramètres existent, il est nécessaire de garder en tête plusieurs éléments : les contenus doivent être optimisés pour une bonne expérience utilisateur.

Nous avons vu qu’ils doivent être de pertinent et de qualité.

Mais aussi, ils doivent avoir l’air naturels.

Ainsi, tout comportement qui viserait à faire le « forcing » vis-à-vis du référencement, à manipuler les algorithmes des moteurs de recherche, risque au contraire de se faire déclasser… si ce n’est bannir !

C’est comme dans tous les domaines au fond.

De nombreuses règles sont souvent là pour poser un cadre de bonne entente et de bonne régulation. Mais si vous « forcez » ou exagérez à l’extrême la pratique de ces règles, cela amènera toujours son lot de problèmes et d’irritations.

C’est la même chose pour Google. De telles pratiques SEO ont même leur petit nom. On les appelle « black hat SEO ». SEO chapeau noir, en Français.

Par exemple, si sur une page ou un article de blog vous faites du « keyword stuffing »… c’est à dire que si vous surajoutez de façon peu naturelle un grand nombre de mots-clés, pensant vous poser comme un meilleur expert en la matière, vous risquez de vous faire repérer par les bots de Google, mais uniquement pour vous faire pénaliser!

Ce bourrage de mots-clés peut se faire de manière visible pour l’internaute. Pire encore, il pourrait se produire directement dans les lignes de codes du site, sans que l’utiilsateur ne puisse le voir.

Une méthode peu recommandable qui permettrait d’éviter d’écrire trop de contenu en mettant tous les mots-clés au même endroit.

La deuxième pratique « black hat » la plus répandue, qui a carrément poussé Google à une mise à jour critique de ses algorithmes, consiste à mettre en place énormément de backlinks de façon peu naturelle. Et souvent, depuis des sites de mauvaise qualité.

Notez bien que dans la plupart des cas, de tels backlinks de mauvaise qualité sont proposés à la vente par des entrepreneurs peu scrupuleux, qui ne s’inquiètent aucunement que votre site se fasse blacklister par Google.

Je vous laisse imaginer les conséquences économiques que cela peut avoir sur une entreprise qui communique essntiellement sur le web…

En temps normal, le classement naturel d’un site web par les moteurs de recherche s’initie au bout de plusieurs mois. Et il évolue d’une année à l’autre une fois que l’ensemble du site est bien lancé.

Le délai de 6 mois revient souvent dans les esprits pour quantifier l’intervalle de temps au bout duquel les changements réalisés sur un site web se manifestent vis-à-vis des moteurs de recherche.

N’ayez pas peur de laisser du temps au temps.  Cela semble plus sûr plutôt que de risquer d’être définitivement rayé des SERP!

9. Comment mesurer la qualité du référencement SEO global d’un site web et comment l’améliorer ?

Maintenant que tous ces efforts ont été nécessaires, il serait bon de pouvoir en quantifier l’efficacité !

Comment est-il possible de mesurer de manièer effective et efficace la qualité du référencement global d’un site web ?

Vous pourriez attendre au moins 6 mois et voir comment votre site se place dans les résultats de recherche. Mettre en place des mesures d’optimisations. Et attendre 6 mois de plus.

Ou alors vous pourriez utiliser des outils, gratuits ou payants, qui vous permettent de faire un bilan et un suivi plus régulier.

Voici dans un premier temps la liste des principaux paramètres à surveiller si vous êtes dans l’optique d’améliorer le classement de votre site web dans les SERP. Ces paramètres sont appelés des Indicateurs Clés de Performance (ICP) :

– Croissance du trafic organique
– Classement des mots clés
– Conversions à partir du trafic organique
– Temps moyen sur la page et taux de rebond (fermeture immédiate, consultation d’une unique page du site…)
– Principales pages de destination attirant le trafic organique
– Nombre de pages indexées
– Croissance des liens (y compris les nouveaux liens et les liens perdus)
– Bonne responsivité du site

Google Search Console est l’outil Google gratuit qui permet de faire le suivi de tous ces indicateurs. Il vous est même possible de recevoir des alertes en cas de problème d’indexation, ou dès que quelqu’un d’autre fait mention de votre site ailleurs sur le web.

Avec Google Analytics, vous êtes en mesure de vérifier le comportement des utilisateurs sur votre site web : démographie, heures de visite tout au long de la journée et de la semaine, pages visitées (nombre, URL), temps passé sur le site…

Ces deux outils nécessitent l’installation de quelques lignes de code sur votre site pour que le suivi puisse se faire.

D’autres outils payants existent et vous permettent de réaliser un suivi plus poussé. Certains peuvent même vous proposer sur quels mots-clés vous placer pour réussir à vous distinguer de vos conccurents, voire à les dépasser. Nous les traiterons dans un article détaillé plus tard.

10. En conclusion, faut-il faire soi-même son référencement organique ou fait-il faire appel à une agence webmarketing professionnelle pour votre marketing digital ?

Au vu de ce qui a été présenté ici, vous pourriez croire qu’il est facile de faire soi-même le référencement naturel SEO de son site web.

Dans le fond, ce n’est pas si difficile que cela, une fois que vous êtes habitués aux process et aux comportements à respecter.

Mais encore faut-il prendre le temps de bien se former. Et savoir le mettre ensuite en pratique. Et savoir comment réparer une erreur qui aurait été commise de cette manière.

De nombreuses ressources gratuites existent pour se former. Le blog français de SEMrush ou celui de Hubspot sont d’excellentes miss en bouche. Les cours donnés sur Google Analytics sont aussi une bonne référence.

A vous d’évaluer le temps que vous êtes prêts à investir pour ce faire.

Car une fois que vous serez formés, le référencement naturel nécessite que vous soyiez impliqués de façon régulière.

Pas forcément en termes de quantité, même si cela joue. Mais juste de façon régulière. Pour exemple, avec juste 2 posts de blog par mois, vous pourriez générer en moyenne 220% de leads en plus et une augmentation de près de 30% du trafic sur votre site web, en comparaison d’un site qui  ne ferait pas cet effort. 

De plus, ce qui n’est pas forcément évident à supporter soi-même, c’est l’absence apparente de résultats pedant un certain temps de latence, qui pourrait vous pousser à abandonner votre stratégie SEO…

SI vous vous reconnaissez dans ces différents cas de figuer, alors la réponse s’impose d’elle-même : déléguez votre référencement SEO.

Cela peut se faire avec un des membres de votre équipe, qui serait exclusivement dédié à cela. Ou pas. 

Mais si vous n’y croyez pas, si votre équipe ne veut pas s’en charger ou si tout seimplement vous n’avez pas le budget, alors il vous reste la possibilité de déléguer un tel travail à une agence webmarketing.

L’avantage est qu’un tel consultant, surtout en tant que freelance, vous coûtera au final moins cher qu’un salarié à compétences égales : pas de charges sociales, ni de prestations d’assurance… et pas de frais de logiciels SEO, qui peuvent monter jusque 500€ par mois!

De plus, en dehors de toute gestion purement économique, le consultant est en mesure de commencer le travail immédiatement. Ce, contrairement à un salarié qui découvrirait tout juste le domaine.

Le principal élément impactant les coûts de consulting SEO est le temps. Lui-même fonction des objectifs fixés et du travail à accomplir.

Une prestation SEO peut tout aussi bien coûter plusieurs milliers d’euros et monter jusque 10 000 euros par mois. Mais des forfaits existent, adaptés aux objectifs, à la taille et à la thématique d’une entreprise donnée.

Le temps investi sur une stratégie de référencement qui paie va commencer avec un audit SEO du site où intervenir. Cet audit englobe tous les aspects du SEO tels que présentés dans le présent article : SEO technique, SEO de contenu, SEO de backlinks et référencement local.

La phase suivante consiste à réparer les erreurs SEO et à optimiser ce qui existe déjà.

Ensuite, il est possible d’aller plus loin en proposant du contenu original et optimisé SEO. Ce contenu peut-être publié directement sur le site du client ou alors sous la forme d’un article invité dans un site pertinent avec une bonne autorité (contenu + backlink de qualité).

Ce qui nécessite, dans le dernier cas, de trouver un tel site et d’avoir l’accord de son webmaster. Autant de temps à investir pour mener à bien ce genre de recherche.

Dans tous les cas, sans un positionnement actif et efficace d’un site web dans les résultats de recherche, et sans autre stratégie de communication, aucune entreprise ne peut survivre longtemps.

A vous de voir si vous voulez nous confier votre stratégie SEO chez Votre Marketing Digital ! Nous nous tenons à votre entière disposition en ce sens.